Prélèvement d’urine
Prélèvement d’urine chez le chat, quelle méthode choisir ?
Il existe quatre méthodes pour prélever de l’urine:
- la miction volontaire,
- la vidange manuelle de la vessie,
- le sondage,
-la cystocentèse.
Si une urine stérile n’est pas nécessaire, le prélèvement de l’urine après évacuation spontanée avec la litière pour chat non-absorbante est une autre alternative.
La vidange manuelle de la vessie :
Elle a pour avantage de ne présenter aucun risque de contamination de la vessie et de permettre le prélèvement d’un échantillon d’urine par le vétérinaire lors de la visite. L’urine elle, risque par contre d’être contaminée. Cette méthode présente également un risque réel de lésions vésicales (rupture) si celle-ci est engorgée. Autre aspect négatif, l’urine contaminée peut être poussée vers les reins. Pour le chat, la vidange manuelle de la vessie est en outre une intervention délicate.
Le sondage urinaire :
Si ce geste technique reste simple chez le chien, il en est autrement chez le chat, surtout chez la femelle. Cette méthode requière au minimum une excellente contention et très souvent une anesthésie préalable, qui peut être fatale si l’animal est en état de choc. De plus si la sonde n’est pas stérile il existe un risque d’infection urinaire secondaire au sondage sans oublier le risque de lésion urétrale ou vésicale si le geste est effectué brutalement.
Conclusion :
Une miction volontaire en recueillant l’urine avec Katkor est une méthode douce pour l’animal. Pour déterminer le rapport créatinine-cortisol en cas de syndrome de Cushing, la meilleure méthode pour recueillir l’urine est une miction volontaire du chat dans son environnement familier.
S’il est nécessaire de prélever de l’urine pendant la visite, le meilleur moyen est d’essayer d’abord de faire uriner le chat en appuyant légèrement sur la vessie. Si cela ne donne aucun résultat – si le chat se débat par exemple - ou si un prélèvement stérile est nécessaire, une ponction sera la méthode à employer.
En cas d’un engorgement de la vessie à la suite d’une obstruction de l’urètre, un cathétérisme devra être pratiqué pour le dégager.
La miction volontaire :
Cette méthode présente l’avantage d’un prélèvement simple, sans contrainte et sans stress pour l’animal. On peut utiliser une litière non absorbante (Katkor ®) qui n’influe pas sur la composition de l’urine. Ce type de prélèvement permet de rechercher des cristaux dans les urines à condition de garder les urines à température ambiante et d’effectuer la recherche dans les huit heures suivant le prélèvement. Il permet de déceler au microscope la présence de fortes concentration en leucocytes et bactéries, signe d’une infection urinaire. Cette méthode permet également d’obtenir de l’urine sans stresser le chat dans le but de diagnostiquer un syndrome de Cushing, idéalement par miction volontaire dans son environnement familier.
La cystocentèse :
La cystocentèse est le type de prélèvement urinaire de choix lorsque l’on souhaite obtenir des urines stériles destinées à une analyse bactériologique. Par ailleurs elle est la seule alternative lorsque l’urètre est bouché par un calcul que l’on ne peut déloger. La contrainte pour le chat est relativement légère. L’intervention peut être faite pendant la consultation et est moins complexe qu’un cathétérisme. Le risque d’une rupture de la vessie est réel mais reste relativement faible.
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